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Nico, What Else...?
13 janvier 2009

Chez Guevara

Un samedi soir de janvier sur terre. Séance ciné avec Fred, cela faisait quelque temps, une petite soirée tranquille. Seulement, aller au ciné, sans avoir d’idée précise au préalable sur le film… Le choix était donc à faire entre Largo Winch (moui pourquoi pas même si un film d’action français ça sent toujours le piège à plein nez !), Tout…Sauf en famille (avec Vince Vaughn, ce qui en soit constitue un gage de divertissement minimum, à défaut de grand film, bon là ça ne semble pas aller beaucoup au-delà…). Les Twilight, Australia, Niko le petit renne et autre étant bien sûr hors course pour une sortie ciné sans représentante féminine à nos côté (ne me faites pas citer Secret Defense non plus, vous serez sympa !). Arrivant à la caisse notre choix s’est au dernier moment et contre tout attente porté sur Che, l’Argentin. Malgré une certaine réticence pour plusieurs motifs.

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La raison première pourrait être le concept du film en deux parties, que je considère plus comme un attrape nigaud qu’autre chose. Je vais au cinéma pour aller voir une histoire, pas pour en ressortir sur ma faim. Il y avait eu déjà des antécédents avec Mesrine (où le film est franchement coupé en plein milieu, si je voulais voir une série je serais resté chez moi au chaud), ou encore Kill Bill (étant un inconditionnel de Tarantino, le premier volume ne m’a pas donné envie de retourner voir le second). Les trilogies en général me dérangent moins, les scenarii me paraissent moins coupés à la hache que les films en deux parties, petit aparté ! Pour citer Télérama, « l’idée (d’un double film) de rentabiliser, sur le dos du public, des projets inutilement pharaonique doit être tuée dans l’œuf ! ». Je dois reconnaître néanmoins qu’ici avec le Che, le découpage est assez cohérent, avec deux parties bien distinctes marquant deux temps de l’histoire cubaine.

che_guevara_et_fidel_castro_article_bigLe second motif de méfiance était le thème en lui-même. El Che… Symbole de nos jours un peu "has been", dont l’image se résume surtout à être véhiculée sur les nombreux t-shirts et drapeaux durant des concerts de Manu Chao et consorts, le plus souvent  par des néo-coco révolutionnaires venant à peine d’achever leur puberté. Symbole de liberté de ceux qui ne bougent finalement jamais le petit doigt en quelque sorte. Hmm, ça donne envie ! Ces mêmes qui en général ne savent finalement rien ou peu de chose du Commandante Che Guevara, mis à part la chanson aux oubliettes de Nathalie Cardone (remember). Mais il est vrai que finalement je ne savais pas grand-chose non plus de lui, mis à part dans les grandes lignes, le docteur argentin venu donné un coup de main à Castro lors de sa révolution, puis parti à la conquête de l’Amérique Latine pour véhiculer des idées d’égalité et de justice.

Nous nous sommes donc retrouvés à la dernière séance devant El Che. Et ce fut une plutôt bonne surprise dans l’ensemble, avec un film tourné un peu à la manière d’un documentaire, un long essai sur son histoire, avec à l’appui des images en noir et blanc façon images d’archives et des flash back récurrents nous immisçant dans le feu de l’action de cette marche révolutionnaire romantique. Si finalement on n’apprend pas grand-chose de plus sur le personnage du Che en lui-même qui reste assez impassible, ni sur son passé avant cette révolution, on reste néanmoins scotché tout au long. Malgré la longueur du film, l’heure tardive de la séance, le côté docu par moments (et les quelques voisins dans la salle qui s’endormaient à tour de rôle…). Benicio Del Toro l’interprétant avec une justesse, beaucoup d’humilité et une sobriété semble-t-il assez conforme au personnage.

20070720100609990002h_4_ill_1041755_che
La ressemble est suffisante pour être crédible, à défaut d'être énorme.

Il m’avait semblé que le personnage du Che avait parfois était accompagné de critiques et polémiques, sur son idéologie, la remise en cause de ce symbole idéaliste, avec des à-côtés un peu trouble. Cette soit disante donc face cachée n’apparaît pas dans ce premier film, peut être dans la seconde partie ?

Je peux donc vous le recommander, à défaut peut être de mieux en ce moment, en attendant la semaine prochaine !

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Commentaires
N
Bgex -> Aux chiottes le sale petit morveux de renne alcoolique avec son nez rouge!<br /> Sinon pour le Che, je l'ai, encore une fois, néanmoins trouvé sympa ; si tu connais les grandes lignes, là tu te retrouves disons au cœur de l'action!<br /> <br /> Vero, PM -> Voilà, tu as tout dit!<br /> Australia: voir avec Matthias!<br /> Niko le ptit renne: à mon avis ça vaut largement la moitié des daubes Disney@!<br /> Sinon il m'arrive oui de feuilleter! On peut lire Télérama sans forcément être, par chance, toujours d'accord avec eux, vieux plouc chauve!<br /> <br /> Le Profiteur -> Oui j'en avais déjà eu vent! si ça fait peur, il suffit néanmoins de n'avoir rien à cacher, je ne poste pas sur Doctissimo par exemple moi! :p<br /> <br /> Kinoo -> Salutations à un de mes guides cinématographiques préférés!<br /> En fait le premier cité n'était pas encore sorti, tandis que le second avait déjà été vu. J'en suis d'ailleurs sorti plutôt déçu! Sympathoche mais sans plus. Je m'interrogeais sur Slumdog Millionaire, tu as peut être fini de me convaincre d'aller le voir!
K
"à défaut de mieux en ce moment"... QUOI? <br /> Ah non! Il faut foncer voir Slumdog Millionaire et Burn After Reading qui sont de petits bijoux de cinéma! Le premier offre toutes les émotions que le 7ème art peut faire ressentir, le second est une poilade super classe !
L
Rien à voir avec le sujet:<br /> http://www.lepost.fr/article/2009/01/14/1386577_merci-le-web-2-la-vie-d-un-internaurte-devoile-au-grand-jour.html<br /> <br /> Voila ce qui vous attend!
B
Pourquoi, c'est trop intellectuel pour toi ? :D
P
Australia : à voir avec une fille.<br /> Niko le petit renne : à pas voir<br /> Vince Vaughn : à voir de toute urgence, je suis moi aussi en retard...<br /> <br /> Ce que je retiens de cet article: tu lis télérama. Je ne te parle plus.
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