Ah les JO... Tellement de choses à dire, et en même temps rien de forcément nouveau!

Les impressions extraordinaires laissée par l'équipe de France de natation dans son ensemble, les Amaury Levaux, Fred Bousquet, Hugues Dubosq, Alain Bernard et j'en passe. Des super héros, les meilleurs du monde! Qu'est-il arrivé à la natation française, depuis l'avènement de Manaudou qui a amené tout cet élan, cette spirale de la gloire. Avant, le simple fait d'avoir une médaille de bronze est un évènement à part entière, avec des pionniers comme Maracineanu ou Esposito, mais bien esseulés, et peut être moins bons à l'échelle mondiale. Et une mention spéciale aux nageuses, aux jolies nageuses qui apparaissent de le sillon de la belle Laure, les Coralie & cie.

L'équipe de France de Handball, impresionnante, qui semble au dessus du lot, un formidable spectacle à chaque fois, l'impression d'être les meilleurs tels la Dream Team des USA en basket (oui malgré tout) et c'est plaisant! On regrette l'absence des autres équipes de sports collectifs, et notamment le Volley et le Basket, des sports où nous n'avons pourtant pas à rougir, hommes comme femmes, voire même le football olympique, why not?

Et le début de ces JO, avec le syndrome argenté... Vous savez, cette foutue médaille qui dit que vous êtes parmis les meilleurs, même si vous avez perdu à la fin... Le syndrome français, le syndrome Rolland Garros? Trop de pression, tue le sportif français. Le Français, quand il est ultra favori, a dû mal à en profiter et à conclure. Spéciale dédicace dans cette catégorie aux Teddy Riner, Laure Manaudou et autres Tony Estanguet. Il y a peut être même semble-t-il des sports specialisés dans ce syndrome du favori perdant, le judo, l'escrime, à fortiori l'athlétisme dans son ensemble? Le mental français, friable et fragile. Pourquoi les Chinois ne craquent jamais? Leur modèle sportif n'est pas bien sûr pas à encourager pour autant...

Enfin bon, comparé au contexte mondial, le bilan français reste bon, voire même excellent à mes yeux. Car on ne doit pas oublier que la France, démographiquement ou sportivement parlant, n'est pas ou n'est plus le centre du monde. Que dire de la Pologne par exemple, qui a attendu sa première médaille durant les 5 premiers jours des JO. La carte géosportive se redessine à chaque JO, l'ombre parfois de la géopolitique, de l'économie ou de l'histoire. Hier l'URSS, l'Allemagne, aujourd'hui la Chine, la Corée du Sud, demain l'Inde, des épreuves autrefois chasse gardée de certains pays qui s'ouvrent au monde. Avec des symboles qui émaillent ces épreuves, le Black power poing-levé de Mexico 68, ou le bras d'honneur d'un sauteur à la perche polonais devenu champion olympique à son grand copain l'Union soviétique au temps de la Guerre Froide.

Toujours d'un point de vue extra sportif, les JO en Chine sont-ils une réussite? Ce ne fut pas un échec déjà, ce qui est déjà une bonne chose. Après un succès, oui forcément! Un pays fermé ouvert au monde, qui doit s'accomoder de regles mondiales, d'un esprit olympique parfois contraire à ses valeurs, en terme de liberté. Une liberté qui, si elle s'est confinée aux centres et village olympique, a néanmoins permis des intéractions importantes entre les peuples, ou à défaut de montrer et de cibler l'attention et l'opinion mondiale sur les dérives chinoises, au delà d'un free Tibet balancé ici et là. Après faut il mélanger l'esprit sportif et politique? Vaste question, pas de réponse, les choses se font naturellement finalement. Le passage de la flamme olympique à Paris, et la mauvaise gestion du problème par les français, en est un bon exemple...

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Les J.O.

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