Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Nico, What Else...?
12 octobre 2008

Particularismes parisiens

En ce moment c’est un fait, je ne suis pas forcément très inspiré… La période peut être qui veut cela. Mais cela vient aussi du fait que je n’arrive pas vraiment à écrire sur moi-même, ou plutôt que je n’en ai pas forcément envie. Pour de bien multiples raisons, à l’image de celle-ci. Je ne suis pas adepte du concept « journal intime », je n’ai pas envie de tout dire à tout le monde. Si ce blog avait été anonyme, les choses auraient été autres...

Néanmoins, rien n’empêche de donner de mes nouvelles, et dire que tout va plutôt bien pour moi en ce moment. Je m’occupe assez en ce moment, tout en suivant une petite vie tranquille et faisant le nécessaire pour avancer dans la vie. Oui, je sais j’en dis beaucoup et pas assez en même temps là !

Mais revenons plutôt au sujet du jour, c’est-à-dire l’absence de sujet… Alors je pioche un peu dans ce que j’ai pu dire ou entendre ces derniers jours. Et une thématique qui est revenue dans les conversations est celle d’une particularité parisienne. Derrière cette affirmation, se cache deux constatations distinctes mais rejoignant cette idée.

parisien3elLa première, qui va sonner comme une évidence, résume les impressions qu’ont les gens de province débarquant à Paris. Une vie stressante, un monde pressé, individualisme, où les Parisiens font la gueule, sont hautains et désagréables. Ces impressions sont tellement partagées qu’elles ne peuvent qu’être indéniables. Mais… s’arrêter aux préjugés ? Paris est Paris, une grande métropole, un centre mondial où les choses bougent. Mais comme toute ville de cette taille, une ville à deux (voire plusieurs) vitesses. Il existe une multitude d’endroits calmes et paisibles, parfois méconnus. Etant Parisien depuis toujours je sais de quoi je parle. Chacun peut rester maître de son mode de vie. Je ne suis pas dans une vie de stress, et d’agitation, tout est question d’adaptation, trouver sa place dans la Ville, savoir passer d’un rythme à un autre suivant le besoin. Pour avoir fréquenté des gens ayant toujours habités en banlieue, leur situation comme la mienne possède ses avantages et ses inconvénients. Des gens qui avait des à priori sur Paris, et qui ont fini par en tomber amoureux. Tout dépend de la manière dont on l’appréhende et la parcourt. Alors, soit on en reste de manière primaire à ses préjugés et ses premières impressions et on en sort déçu, soit on relève le défi et on essaye de la comprendre et la découvrir. Et pour ma part à l’heure actuelle, la période de la vie dans laquelle je suis, je ne me vois pas habiter autre part…

ds__31_05_07__Dernier_jour_IFU__resto_montparnasse_058

…Ce qui m’amène une transition assez directe avec la seconde constatation. Je ne me vois pas habiter autre part pour le moment, dans la situation dans laquelle je suis, à l’aube de ma vie active, jeune et sans enfants. Verra-t-on dans cinq ans, dans dix ans ?

Ici se situe le second particularisme observé à Paris (et probablement au-delà, dans les plus grandes villes). Je suis donc Parisien depuis toujours, avec beaucoup de copains dans le même cas, que je connais depuis toujours. Et pour avoir eu l’occasion de rencontrer et de connaître des personnes de tout horizon et toute la France, force est de constater qu’à Paris toutes les étapes de la ville se réalisent avec plus ou moins cinq ans de retard… Je suis ainsi à un âge où, les gens normalement commencent à se marier et à avoir des enfants. Je connais ainsi par exemple à Paris des personnes originaires de Province qui me parlent de leur 3ème mariage de l’année auquel ils ont pu assister. D’autres encore, dans la même situation, voient toutes leur copines d’enfance tomber enceinte l’une après l’autre. Et là réside le décalage avec les Parisiens. Tout ceci se fait ici plus tard. On part plus tard de chez ses parents, en général à la fin de ces études, car on n’a pas eu besoin de déménager pour aller à la fac, vu la concentration d’universités sur la capitale. Alors du coup tout est un peu décalé. On part de chez ses parents vers les 25, et je n’ai pour ma part jamais entendu parler de mariage autour de moi avant 30. De la même manière, je n’ai aucune connaissance proche de mon âge avec un enfant. Faites 50 km au-delà de Paris, dans n’importe quelle direction, et les statistiques s’inverseront.

Aucun jugement n’est émis sur ce constat, il s’agit simplement d’un fait, ce décalage qui subsiste entre la capitale et la province. Certaines filles s’inquiètent d’être seule à 25 ans, et j’ai envie de leur dire alors montez donc à Paris !

Publicité
Publicité
Commentaires
B
J'espere que le nouveau Grand Paris verra le jour bientt, parce que les transports c'est vraiment la galere !
B
Véro -> Oui, le meilleur moyen c'est d'être plein aux as ! ...ou d'être ministre ou président du sénat là c'est gratis et t'as 200 m² ^^
V
Toi qui es parisien depuis toujours, est-ce que tu connais des méthodes de connaisseur pour trouver un logement correct intra muros ? Un article sur le sujet serait le bienvenu -_-'
E
J'oubliais...<br /> N'ayant aucun à priori... J'ai 25 ans ... Donc je monterai aussi!
E
Après avoir lu l'article de "la toulousaine" je ne peux m'empêcher de réagir à mon tour. Honnêtement, je ne me suis jamais posé la question à savoir si les parisiens étaient sympathiques ou non. Pour deux raisons évidentes, la première est que chaque être est différent (mais ça c'est moi et quelque peu de personne qui se l'admette) et la deuxième c'est qu'au delà des préjugées assez chauvins du Français moyen ... Les habitants de l'Est sont froids et sans expressions. Pour ma part, je trouve cela injuste qu'on nous range tous dans des stéréotypes aussi nuls. Je râle effectivement contre ceux qui s'identifient non intelligemment à cet image. Et me dit que ce sont des minorités de gens comme eux qui nous font cette réputation négative aux yeux des autres. Pour comprendre une région et ses habitants, il faut y vivre un moment sans avoir au préalable une opinion sur leur caractère. <br /> Pour le reste, si jamais tu veux parler de ce qui te tourmente, tu sais où me trouver.
Nico, What Else...?
Publicité
Nico, What Else...?
Derniers commentaires
Publicité